Le Climate Prediction Center aux États-Unis, une branche du Service météo national américain, vient de rendre public son aperçu pour le printemps 2017. Les prochains mois de mars et avril devraient connaitre des températures douces. Le mercure se maintiendra au-dessus des valeurs normales pour les régions du nord-est américain ainsi que la Nouvelle-Angleterre. Le sud du Québec devrait profiter de ces projections. Environnement Canada, pour sa part, partage le même point de vue selon l'aperçu pour mars et avril émis le 31 janvier. Les températures devraient aussi atteindre des valeurs plus élevées que les normales ce printemps. La tendance au réchauffement se maintient depuis 19 mois consécutifs, ou presque. L'hiver qui se termine a été l'un des 5 plus chauds au Québec selon Météomédia. Le printemps qui suit semble donc poursuivre dans la même tendance. Pour ce qui est des précipitations, seules les régnions au sud du Saint-Laurent risquent de voir un peu plus de précipitations que d'habitude en mars-avril. Ailleurs, les précipitations devrait se maintenir dans les normales.
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Selon les journaux, les cas de rage au volant semblent augmenter en hiver. En tout cas, les histoires de rage au volant abondent durant les mois les plus froids de l'année. À la SQ, au SPVM, et à la Société de l'Assurance Automobile du Québec (SAAQ), la rage au volant est un sujet de préoccupation, mais pas d'études. Il est impossible de savoir si le phénomène est en croissance ou non. On ne sait même pas quelle proportion les cas de rage au volant sont déclarés à la police! Chose certaine, les cas les plus graves de rage au volant au Québec, ceux qui se sont terminés par un meurtre, se sont presque tous produits en hiver. Dans les 5 cas de rage au volant les plus meurtriers que le Québec a connu depuis 12 ans, 4 se sont produits en hiver. Il a été souvent démontré que les grands froids de l'hiver engendrent un stress social dans la population, en plus d'exercer une pression sur les services de santé. Selon d'autres études, les intempéries ont même le pouvoir de faire décrocher les criminels, du moins pour un temps. Pendant la crise du verglas, le taux de criminalité est tombé de 56 % à Montréal. Ce qui est moins connu, c'est que le froid réduit davantage le seuil de tolérance des gens que la chaleur. L'amabilité, la courtoisie et l'attention prennent vite le bord par temps froid. Essayez de demander un renseignement sur la rue à quelqu'un par temps glacial, vous verrez. Ne riez pas. L'expérience a déjà été faite et les résultats sont sans équivoque. Tout le monde se rappelle de cette histoire qui a fait la manchette en janvier 2014, un des hivers les plus froids depuis 30 ans à Montréal. Un policier avait été filmé par un passant alors qu'il demandait à un sans-abri d'arrêter de quémander de manière insistante à la sortie du métro Jean-Talon. « Je te le dis, si j'ai un autre appel au 911 pour toi, je t'attache une heure après le poteau, puis je te le jure, regarde-moi dans les yeux », disait le policier. L'air hagard, l'itinérant était vêtu d'un tee-shirt et d'un bermuda, en plein hiver. La température à ce moment à Montréal était de -27 C avec une valeur ressentie de -39 C. L'hostilité et l'agressivité fleurissent dans le froid extrême. Il a été de nombreuses fois démontrées dans des études sérieuses que les grands froids de l'hiver engendrent un stress social dans la population, en plus d'exercer une pression sur les services de santé. Selon d'autres études, le froid cinglant a même le pouvoir de faire décrocher les criminels, du moins pour un temps. Pendant la crise du verglas, le taux de criminalité est tombé de 56 % à Montréal. Ce qui est moins connu, c'est que l'effet du froid en hiver réduit encore plus le seuil de tolérance des gens que la chaleur en été. On devient moins social, plus intolérant et prompt aux pensées hostiles. Très peu de recherches ont été faites au Québec sur l'influence du froid sur l'agressivité et la violence. Et pourtant, la question est légitime. Après tout, le Québec est la province la plus froide du Canada. Mais aussi, le Québec est le royaume de l'inconduite sur les routes et le paradis des chauffards selon l'ex-ministre de la Justice, Marc Bellemare, qui ne se prive pas de le dire à toutes les tribunes. En 2008, le Québec était aussi la province où la violence conjugale était la plus répandue au pays selon Statistique Canada. Bref, les Québécois sont loin d'être les anges du paradis que certains aiment imaginer. Le phénomène de la rage au volant semble donner du poids à l'hypothèse que l'hiver exacerbe davantage les sentiments hostiles que la chaleur peut le faire en été. En été, avec plus de gens sur les routes et avec une durée du jour plus longue, il serait normal que les cas de rage au volant soient plus nombreux. Or, c'est le contraire qu'on observe. Du moins, pour les cas les plus médiatisés. Note: Les cas de rage au volant ont été recensés dans les médias (Journal de Montréal, La Presse) aux dates suivantes: 19 déc. 2003, 9 déc. 2010 et 20 juil. 2010 à Montréal, 16 fév. 2002 à Le Gardeur, 23 nov. 2011 et le 11 janv. 2009 à Laval (tentative de meurtre). Les données météo proviennent d'Environnement Canada. Climat ec.gc.ca Les températures exceptionnellement douces sur le sud du Québec depuis la mi-février font la joie de tous. Et pour cause. C’est le temps de demander une augmentation au patron! Le mercure à la hausse après une longue période de temps froid augmente vos chances d’obtenir ce que vous souhaitez. De nombreuses expérimentations ont démontré que la météo a une certaine influence sur le niveau de concentration. Plus le temps est moche, plus le niveau d’attention à ce qui se passe dans votre environnement est élevé. Plus on est circonspect et à ses affaires. Si vous passez un examen ou si vous donnez un exposé, par exemple, priez pour un ciel gris. Vous aurez l’attention du groupe. En revanche, le temps doux a un effet positif sur la gestion du risque, sans compter sur le moral aussi. Le retour d'un peu de soleil accompagné de temps doux après de longues périodes nuageuses et neigeuses, comme le sud du Québec a connu en février, réduit l’anxiété et améliore l’humeur. Si vous voulez faire fortune à la Bourse, par exemple, attendez qu’il fasse beau et achetez n’importe quel titre. Vous êtes assurés de toucher des redevances. L’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais il aime le beau temps. Les transactions effectuées les jours ensoleillés sur le parquet de la bourse entrainent généralement une hausse des recettes boursières[1]. La corrélation entre la météo et les transactions financières a un nom : la bonne humeur. Celle qui inspire confiance et réduit la peur du risque. Voilà ce qui gagne les Québécois ces jours-ci. Comme une promesse de renouveau et de succès. C'est dans l'air. Sauf du côté du Canadien... [1] School of Management University of Toronto (2005) Une toute récente étude Québécoise révèle que le risque de mourir d’une crise cardiaque augmente après une tempête de neige. «On a trouvé qu’il y a un lien entre la quantité de neige tombée et le risque d’hospitalisation et de décès pour crises cardiaques, surtout chez les hommes», résume Nathalie Auger, chercheuse au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) et coauteure de l’étude. On savait que l’hiver peut être dur pour les oreilles et le nez, mais le cœur aussi? Et comment! Non seulement les infarctus sont plus mortels en hiver, mais ils sont plus susceptibles de causer des dommages au cerveau. Les maladies du cœur sont des maladies caractéristiques des pays aux hivers froids et neigeux comme le Canada. Le taux de mortalité de ce type de maladies, au Canada comme aux États-Unis et en Europe, grimpe chaque hiver pour atteindre un maximum en janvier et février. En fait, les crises cardiaques, angines et infarctus confondus, sont 30 à 40 % plus susceptibles de se produire en hiver que dans toute autre saison. On estime que les infarctus et les crises cardiaques augmentent de 10 à 30 % à Montréal après de fortes chutes de neige. Même les jours plus froids que la moyenne entrainent une hausse de victimes de problèmes cardiaques. En Russie, des cardiologues ont découvert que les hémorragies cérébrales et les ischémies sont 32 % plus fréquentes les jours plus froids que la moyenne. Partout dans le monde, les hivers sont plus difficiles pour le cœur et les artères. Dans le Néguev, une région désertique au sud d’Israël, les températures excèdent souvent les 30 degrés Celsius en été, alors qu’en hiver, le mercure descend autour de 10 °C. Malgré ces températures clémentes durant la saison froide, le taux de mortalité des maladies cardiovasculaires grimpe de 50 % en hiver. En France, une baisse de 10 °C augmente le risque de crise cardiaque de 13 % chez les hommes. Aux États-Unis, les infarctus sont deux fois plus nombreux en janvier qu’en juillet. Même à Hawaii, les crises cardiaques augmentent en hiver. Au Royaume-Uni, 40 000 personnes meurent prématurément chaque année à cause de complications cardiovasculaires liées au temps froid en hiver. Au Québec, où les hivers sont beaucoup plus rigoureux qu’au Royaume-Uni, le nombre de victimes est probablement plus grand. Malheureusement, il n’y a pas d’études ou de recherches pour estimer le problème. La météo n’est pas considérée comme un facteur de risque en santé publique. Et pourtant… Avec 160 cm de neige accumulés depuis le début de l’hiver à Montréal au 14 février, il est certain que la moyenne normale de 215 cm sera battue cette année. Encore de la neige est en vue cette semaine et la suivante. L’hiver risque d’être plus meurtrier que d’habitude cette année pour les québécois souffrant de maladies cardio-vasculaires. La 27e Semaine nationale de prévention du suicide s’est terminée le 4 février 2017. Cet évènement de sensibilisation a toujours lieu, ou presque, en février. Or, le mois de février est le mois où il y a le moins de suicides au Québec. Annonceriez-vous des piscines et des ballons de plage en janvier? Pourtant, c’est ce que fait l’Association québécoise de prévention du suicide. Les suicides ne sont pas répartis également au long de l’année. Alors qu’on pourrait croire que les suicides seraient plus fréquents en hiver, quand les conditions sont difficiles pour le corps et le moral, c’est le contraire qui se produit. C’est au printemps que les suicides sont à la hausse. Dans la période de l’année où la luminosité augmente beaucoup. Dans la plupart des pays occidentalisés, le taux de suicide atteint généralement un maximum en mai-juin (novembre-décembre dans l’hémisphère Sud) et un minimum en décembre-janvier (avril-mai dans l’hémisphère Sud). Au Québec, les chiffres de l’INSPQ[1] indiquent que le nombre de suicides atteint un seuil moyen minimum en février (89,3 décès), alors qu’il est le plus élevé en mai (110,6 décès). La prévalence des suicides aux printemps est un phénomène contre-intuitif. Après de longs mois d’hiver, le retour du soleil inviterait plutôt à l’allégresse et non au désespoir. Le printemps est souvent appelé la «saison du suicide» pour cette raison. Les psychologues croient que le printemps signifie une occasion de renaissance ratée chez les suicidaires. Ces derniers passent à l’acte car ils ne voient pas de renouveau dans leur vie. C’est l’explication psychologique habituelle. Or, des explications biochimiques seraient plutôt suspectées. Les états dépressifs et les tendances suicidaires ont été reliés à des déficits en sérotonine, un neurotransmetteur très important qui gère les humeurs. Plutôt bas en hiver, le taux de sérotonine augmente rapidement au printemps. Or, les déséquilibres dans les niveaux de sérotonine engendrent de l’anxiété, des crises de panique et des idées suicidaires. Les recherches sur le sujet nous apprennent que le suicide n’est pas un phénomène imprévisible, déconnecté du quotidien. En fait, le suicide suit un cycle. Les gens se suicident rarement le soir, et encore moins la nuit. Les suicides se commettent surtout le jour, davantage à des heures et des temps de l’année qui correspondent aux débuts de cycles d’activités humaines. Selon les statistiques, lorsqu’un suicide est attribuable à des causes économiques, les personnes ont tendance à passer à l’acte en décembre. Les suicides reliés aux problèmes de maladies mentales, eux, se produisent davantage au printemps. L’estimation du niveau de risque de suicide chez un patient devrait inclure une attention aux effets saisonniers sur l'humeur. De même, les campagnes de sensibilisation devraient être en phase avec les périodes de l’année où les idées suicidaires sont dans l’air. Mais on ne le fait pas. C’est dommage, car au final des vies pourraient être sauvées. [1] années 2000-2010 Quand l’hiver veut vraiment votre peau La première chose sur le corps que les gens remarquent en hiver est la couleur de leur peau. La pâleur blanchâtre est le résultat d’une circulation sanguine réduite aux périphéries du corps. Ce qui explique pour les cheveux et les ongles poussent moins vite en hiver. Ils sont moins irriguées. La réduction de production de mélatonnine en hiver engendre une dépigmentation de la peau. L’hiver amène un large éventail de problèmes cutanés, comme l’urticaire. Ces problèmes touchent les femmes en particulier, plus sujettes aux engelures, aux gonflements des tissus et à des cloques qui se forment sur la peau. Causées par l’exposition au froid intense, ces cloques, une fois développées, reviennent à chaque nouvelle vague de froid. La peau humaine est constituée de plusieurs couches de cellules, collées ensemble par une huile isolante. Une fois que cette huile est enlevée, soit par l’action du vent, du froid, ou de l’exfoliation, la peau sèche et finit par craquer. Or, la peau agit comme une barrière contre les germes et les microbes. Si la peau n’est plus perméable aux agents pathogènes, les infections augmentent. Après la peau, l’organe humain qui paie le gros prix en hiver, c’est le cœur. On savait que l’hiver peut être dur pour les oreilles et le bout du nez, mais aussi pour le cœur? En réalité, non seulement les infarctus sont plus mortels en hiver, mais ils sont plus susceptibles de causer des dommages au cerveau. Les maladies du cœur sont des maladies caractéristiques des pays aux hivers froids comme le Canada. Le taux de mortalité de ce type de maladies, au Canada comme aux États-Unis et en Europe, grimpe invariablement chaque hiver pour atteindre un maximum en janvier et février. En fait, les crises cardiaques, angines et infarctus confondus, sont 30 à 40 % plus susceptibles de se produire en hiver que dans toute autre saison. Les médecins estiment que les infarctus et les crises cardiaques fatales augmentent généralement de 10 à 30 % à Montréal après de fortes chutes de neige. Même les jours plus froids que la moyenne entrainent une hausse de victimes de problèmes cardiaques. En Russie, des cardiologues ont découvert que les hémorragies cérébrales et les ischémies sont 32 % plus fréquentes les jours plus froids que la moyenne. Partout dans le monde, les hivers sont plus difficiles pour le cœur et les artères. Dans le Néguev, une région désertique au sud d’Israël, les températures excèdent souvent les 30 degrés Celsius en été, alors qu’en hiver, le mercure descend autour de 10 °C. Malgré ces températures clémentes en hiver, le taux de mortalité des maladies cardiovasculaires grimpe de 50 % en décembre-janvier-février. En France, une baisse de 10 °C augmente le risque de crise cardiaque de 13 % chez les hommes. Aux États-Unis, même à Hawaii, les crises cardiaques augmentent en hiver. |