Les gens nés en octobre vivraient plus longtemps que les autres. Les personnes nées en été seraient plus optimistes que celles nées en hiver. Et plus d'autistes naitraient au printemps. Histoires de grand-mère? Pas toujours. Si l’idée que le mois où vous êtes nés détermine votre destin peut faire sourire, certaines évidences statistiques font réfléchir. De nombreuses études scientifiques suggèrent que la santé d’un individu au cours de sa vie peut être affectée par une seule donnée : votre mois de naissance.
Ce n’est pas vraiment votre mois de naissance qui influence votre santé future, mais les conditions climatiques des premières semaines de votre vie, notamment la température, l'humidité et la qualité de l'air que vous avez respiré. Dans l’hémisphère Sud, où les saisons sont inversées, on observe le même phénomène que dans l’hémisphère Nord, mais de façon contraire. Les conclusions sur la longévité des gens nés en octobre dans l’hémisphère Nord sont valables pour les gens nés en avril dans l’hémisphère Sud. Cela démontre que la cause est reliée au cycle du soleil... et de la température ambiante. Bien souvent, ces associations entre le mois de naissance et certaines pathologies qui se développeront plus tard dans la vie sont très faibles statistiquement. Mais elles sont impossibles à ignorer. C’est en se penchant sur de larges échantillons de population, au début des années 1900, que des médecins ont pu établir la première preuve statistique de l’influence du mois de naissance sur la santé des bébés naissants. On a démontré ainsi que les bébés conçus dans certains mois de l'année plutôt que d’autres sont généralement en meilleure santé plus tard dans leur vie. Ainsi, les enfants nés en hiver sont plus statistiquement plus susceptibles d'être touchées par certaines maladies plus tard à l’âge adulte que les gens nés en été, par exemple. Les gens nés dans les mois de février et mars seraient plus enclins à développer un cancer au cours de leur vie que s’ils étaient nés dans une autre période de l’année. Par ailleurs, dans le Journal de l'Association médicale canadienne de Mars 2014, une étude révèle que les enfants nés en décembre ont 39 % plus de risques d'être traités pour des troubles d’hyperactivité à l’adolescence, comparativement aux enfants nés en janvier.
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