Le temps frais et pluvieux sur le sud du Québec persistera au début juin alors que Montréal s'apprête à accueilir le Grand Prix de Formule 1. Les conditions s'annoncent bonnes pour l'événement. Le temps reste instable au cours des prochains jours. Des averses localisées pourraient être possible dans la fin de semaine du 10 juin. Mais rien de comparable aux pluies torrentielles tombées en 2015 à Austin au Texas, lors du Grand Prix des États-Unis. La météo le jour du Grand Prix est d'une importance capitale. Pas autant pour le public que pour les voitures, des merveilles de technologie. Les mordus de Formule 1 se souviennent du carambolage monstre qui a fait avorter le Grand Prix d'Angleterre 1975, lorsque des bolides avaient roulé avec des pneus pour temps sec sur une piste humide après une simple averse. Depuis le début du Grand Prix dans les années 50, une cinquantaine de pilotes se sont tués au travail. Dans bien des accidents comme dans bien des victoires, l'influence de la température, du vent et des précipitations avaient joué un rôle critique. Sur le pilote et sa voiture, mais aussi sur l'état de la piste. Un sol détrempé par de la pluie la veille, ou un sol très sec le jour de la course peut faire toute la différence. De même, le vent et un air trop froid ou trop chaud affectent l'aérodynamisme de la voiture. Mais ce sont les pneus qui comptent. La vie utile d'un pneu est d'environ 80 000 km. Les pneus de Formule 1, eux, sont bons pour la poubelle après une seule journée d'usage. C'est souvent le secret de la victoire: choisir le bon type de pneumatiques au bon moment.
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Dans le rapport sur le cafouillage de l’A13 déposé le 19 mai, une recommandation est faite aux autorités de créer une échelle de tempête de neige comme pour les ouragans. Même si l’idée peut sembler intéressante à première vue, on réalise vite qu’une telle échelle ne fonctionnerait pas. Pour une raison toute simple. Les échelles qui évaluent la force des ouragans sont basées sur les vents. Pas sur les précipitations. Ue tempête de neige qui frappe le Québec n’affecte pas toutes les villes de façon égale. Une chute de 15 cm à Saint-Tite ne cause pas d’ennuis. Mais à Montréal, c’est le bordel. Dans son rapport, l’enquêteur écorche Environnement Canada qui a sous-estimé les accumulations de neige. Il est surtout là, le problème. Les désinvestissements en météorologie par le gouvernement fédéral en 20 ans annonçaient une tempête parfaite. Fermeture de bureaux et de stations météorologiques. Coupures de programmes d’observations. Réduction des effectifs. Le Québec, avec 1,5 millions de kilomètres carrés ne compte qu'un seul centre de prévision. Le Texas, avec un territoire moitié moins grand, compte 11 bureaux météorologiques! Est-il normal qu’une grande ville comme Montréal soit dépendante d’un radar désuet de la deuxième guerre mondiale, réputé pour tomber toujours en panne?! Environnement Canada a perdu la gérance de son superordinateur en 2012 à la création de la nouvelle agence regroupant les services informatiques du fédéral. Cette agence gérant le superordinateur de la météo est la même organisation responsable du fiasco informatique du programme de paye des employés du gouvernement fédéral. Pas étonnant dans tout ce contexte que la performance des services météo d’Environnement Canada se détériore. Mais la vérité est qu’il y a aussi une raison culturelle expliquant le cafouillage de l’A-13. Comme le dit l’auteur du rapport de Transport Québec : « On a été élevés dans les tempêtes de neige, donc ça n’effraie pas trop les Québécois. » Il est là le nœud du problème. Plus personne n’écoute les alertes météo. Environnement Canada a certes un travail de réflexion à faire sur son système d’alertes, calqué à 100% sur les américains alors que le climat canadien est très différent. Les changements climatiques vont nous obliger à ouvrir l’œil et prêter l’oreille davantage aux extrêmes météo. Les inondations historiques que le Québec a connues ce printemps nous le rappellent. Les températures seront enfin à la hausse dans la semaine du 23 mai pour Montréal et tout le sud du Québec. Avec le retour des chauds rayons du soleil, c'est aussi le retour de la phobie des coups de soleil et des cancers de la peau. Malheureusement, même si des précautions sont toujours à prendre quand on s'expose au soleil, le fait de s'abstenir d'en prendre semble beaucoup plus risqué pour la santé que d'en prendre trop. Le cancer est relié à de nombreux facteurs de risque : l'hérédité, le tabagisme, l'alcool, la pollution, la consommation de viande rouge, etc. Or, notre mode de vie moderne, qui nous fait passer presque tout notre temps à l'intérieur, nous fait oublier une chose essentielle : le meilleur remède naturel pour prévenir le cancer, c'est le soleil! Une simple marche de 15 minutes au soleil tous les jours pour une femme peut réduire de moitié le risque du cancer du sein. Des experts en prévention du cancer affirment même que les taux de cancer du sein sont en corrélation inverse avec l'exposition au soleil. Moins vous allez au soleil, et plus vous êtes à risque de développer un cancer. Aux États-Unis, le cancer du sein est beaucoup plus élevé dans les régions plus froides et plus nuageuses que dans les États ensoleillés du sud. Le risque peut même doubler pour certains types de cancers entre des régions comme la Nouvelle-Angleterre et le golfe du Mexique. On a même découvert que le risque de cancer du sein fatal dans les grandes villes américaines est inversement proportionnel à l'intensité de la lumière locale. Une étude qui a duré dix ans de la faculté de médecine de l'Université Johns Hopkins a conclu que l'exposition à la lumière solaire est positivement liée à la prévention du cancer du sein, du côlon et du rectum. La raison tient aux effets des rayons du soleil sur la peau. Les rayons ultraviolets du soleil interagissent avec une forme de cholestérol libérée par la peau exposée au soleil. Stimulés, le foie et les reins se mettent à fabriquer de la vitamine D3, une hormone connue pour améliorer le système immunitaire et empêcher la croissance des cellules cancéreuses. Un nombre croissant de preuves statistiques et expérimentales démontre qu'une plus grande exposition au soleil réduirait la mortalité des cancers du système digestif et reproductif. Plusieurs médecins aux États-Unis, comme le Dr Richard Hobday, auteur de The Healing Sun, affirment que notre peur du soleil fait plus de mal que de bien. Et les recherches lui donnent raison. Le nombre de personnes qui meurent d'un cancer du sein, du côlon, de la prostate et des ovaires est beaucoup plus grand que le nombre de décès dus au cancer de la peau. Après avoir scruté 50 ans de littérature médicale sur le sujet, un chiropraticien américain, le docteur Gordon Ainsleigh, a conclu que les bénéfices de l'exposition régulière au soleil l'emportent sur les risques de vieillissement accéléré de la peau, et même de cancer. Plus récemment, une vaste étude impliquant 30 000 femmes suivies pendant 20 ans par des chercheurs de l'Institut Karolinska, en Suède, a révélé que les taux de mortalité chez les femmes qui évitent les bains de soleil sont deux fois plus élevés que chez celles qui prennent du soleil tous les jours. Bref, le dogme conventionnel d'éviter le soleil à tout prix semble faire plus de mal que de bien. Pour développer un cancer de la peau sous sa forme la plus mortelle, le carcinome, il faudrait au Québécois moyen 2 heures de soleil par jour pendant 50 ans. Or, non seulement le ciel est couvert 60 % du temps au Québec, mais les Québécois vivent de plus en plus à l'intérieur. Selon ParticipACTION, les Québécois ne passent qu'une à deux heures par jour à l'extérieur en été. Au Québec, il n'y a pas que le froid et le temps moche qui incitent les gens à rester à l'intérieur. Les jeux vidéos, Internet et les médias sociaux ont beaucoup contribué à diminuer le temps passé à l'extérieur. Les activités de plein air sont en régression et n'intéressent plus les jeunes. Une indication qui ne ment pas : Scouts Canada estiment que le nombre de nouveaux scouts sera réduit à zéro en 2017. Les Scouts sont maintenant une espèce en voie de disparition. Parole de marmotte fouineuse. Références 1American Journal of Epidemiology (Advance Access, publié 9 juin 2011), Ultraviolet Sunlight Exposure During Adolescence and Adulthood and Breast Cancer Risk: A Population-based Case-Control Study Among Ontario Women. Voilà un scénario qui n'est pas pour rassurer les milliers de Québécois touchés par les inondations records qui affectent surtout l'ouest de la province depuis le mois d'avril. De nouvelles précipitations importantes vont toucher l'Outaouais samedi et dimanche, puis Montréal et l'Estrie dimanche et lundi. C'est une dépression en développement sur l'est de l'Ontario vendredi soir glissant lentement vers le sud du Québec qui apportera cette nouvelle bordée de pluie. Les quantités sur l'Outaouais pourraient tourner autour de 30-35 mm. En revanche, à mesure que la zone de pluie se déplacera vers l'Estrie, le volume de pluie risque d'augmenter. Certains modèles météorologiques suggèrent même 50-60 mm de pluie de samedi jusqu'à mardi soir pour Montréal, la Montérégie et l'Estrie-Beauce. Bref, ne célébrons pas trop vite la fin de la crise et restons vigilants. Les sacs de sable sont là pour rester encore quelques jours. Après un hiver qui a battu des records de précipitations de neige et de verglas - et qui s'est terminé par une nouvelle tempête du siècle - , le Québec essuie l'un des pires printemps de son histoire. Depuis le 1er mars, il est tombé tout près de 250 mm de pluie à Montréal. Plus de 10 bons vieux pouces de pluie... Seulement en avril, il est tombé 220% des quantités normales pour le mois. Alors que les moyennes de pluie en avril et mai tournent autour de 70-75 mm, il en est tombé le double pour avril, et mai est bien parti pour se surpasser aussi. La preuve: avec la venue de ce système barométrique en provenance du deep south américain en fin de semaine, des quantités de 40 à 70 mm sont prévues. Cette perturbation météo bien moche qui vient mourir sur le sud du Québec fera revenir la neige en Abitibi samedi soir! Risque d'orage à Montréal. Pluie abondante. Nordet fatiguant. Du froid. Mais où est passé Paul Piché pour nous dire où est passé le beau temps? Le mois le moins propice pour tomber enceinte serait le mois de mai, selon une étude de l'Université Princeton aux États-Unis menée auprès de 1,2 million d'enfants. Les bébés conçus en mai ont 10 % plus de risques de naître prématurés. Les bébés conçus en été, par contre, sont plus gros et pèsent 8 grammes de plus, en moyenne. Des montagnes de statistiques et d'observations médicales sur des centaines d'années suggèrent que le mois de naissance joue un rôle fascinant dans la construction d'un individu. Le sujet a d'ailleurs monopolisé l'attention en Angleterre récemment. Une vaste enquête publique sur l'impact du mois de naissance sur les aptitudes des enfants britanniques a soulevé les passions et les débats en 2013. Les résultats de l'enquête «Does when you are born matter?» («Est-ce que le moment de votre naissance est important?») ont démontré que les impacts psychologiques et médicaux à long terme du mois de naissance sont loin d'être négligeables. Des enfants risquent d'avoir recours à de la médicamentation pour traiter leurs problèmes, tandis que d'autres vont adopter des comportements à risque, comme se mettre à fumer ou à fuguer. Si l'idée que le mois où vous êtes nés détermine votre santé future peut faire sourire, certaines évidences statistiques font réfléchir. De nombreuses études soutiennent l'hypothèse que la santé et le caractère d'une personne sont reliés à leur mois de naissance. Ce lien s'explique par les conditions climatiques qui régnaient au moment de l'année où vous êtes nés. Bref, c'est l'empreinte du climat sur votre certificat de naissance. La disponibilité des aliments et leur qualité diffèrent de saison en saison. Les mères qui ont donné naissance à l'automne et au début de l'hiver ont eu accès à une nourriture plus abondante, y compris des fruits et légumes frais durant toute la grossesse. Mais surtout, elles ont pu bénéficier de plus de soleil et de vitamine D, absolument nécessaire au bon développement du fœtus. Dans des pays aux climats tempérés comme le Canada, les conditions idéales pour la conception correspondent au moment de l'année où la température mensuelle se situe à près de 15 °C. Au Québec, les mois de juin, juillet et août se qualifient. En termes de poids à la naissance, l'été est donc la saison parfaite pour concevoir. Les mères qui ont conçu en été gagnent généralement plus de poids pendant leur grossesse et leurs bébés sont plus gros. Même le sexe du bébé à naitre serait conditionné par le climat. En effet, il existe une corrélation étonnante entre le sexe des bébés et la température moyenne un mois avant la naissance. Selon des scientifiques allemands de l'Université de Muenster, si vous souhaitez un garçon, attendez après les canicules et les périodes trop chaudes de l'été pour concevoir. Si vous souhaitez une fille, par contre, attentez quelques semaines après du temps très froid. Il parait que le truc est infaillible. On n'a plus les méthodes du thermomètre qu'on avait... Références • Social Sciences, Janet Currie et Hannes Schwandt, «Within-mother analysis of seasonal patterns in health at birth», PNAS 2013 110 (30) 12265-12270; 8 juillet, 2013. |