
Le corps humain continue inlassablement, nuit et nuit, de s’adapter à son milieu ambiant et à se transformer sous la pression de son environnement. Chez les astronautes envoyés dans l’espace, des modifications physiologiques sont très rapides. Les humains gagnent jusqu’à 7 cm en orbite car la colonne vertébrale s’étire en micro-gravité.
Ironiquement, plus l’Homme s’éloigne de son milieu naturel, plus il devient sensible à son environnement météorologique proche. Qu’il parte pour le désert ou le Pôle Nord, au fond des mers ou sur la planète Mars, l’homme peut s’attendre à ce que les conditions météo ne soient pas les mêmes. Ce qu’il ignore, c’est comment le changement de conditions va le changer, lui. Voilà l’une des raisons pourquoi il est nécessaire pour le futur de continuer à étudier les liens entre l’environnement atmosphérique, la physiologie humaine et les comportements.
On dit souvent que l’Homme est un enfant de la Terre. En réalité, c’est faux. L’être humain est une créature aérienne. Seulement ses deux pieds foulent la Terre. Moins de 1/50e de la surface du corps est en contact avec le sol. Tout le reste de la peau est exposé à l’air, aux vents, à la pluie, au froid et à la chaleur. Les millions de terminaisons nerveuses de la peau baignent dans l’air. Et la peau est l’organe le plus grand et le plus important. C’est notre antenne avec le cosmos.