
Pour sa part, le froid de la fin octobre a les qualités revitalisantes d’une bonne douche froide. Il fouette la circulation sanguine et la respiration, améliore l’humeur, le métabolisme et le sommeil, et renforce le système immunitaire en augmentant le nombre et l’activité de globules blancs dans le sang.
Malheureusement, le froid ne guérit pas les maladies. Par contre, il soulage la douleur en diminuant la conduction nerveuse. Un autre avantage du froid est qu’il fait maigrir. Faire son jogging par temps froid entraine la combustion de plus de calories par l’organisme. Une température de -10 °C, par exemple, comparé à 20 °C, vous fera dépenser 10% plus de calories.
Manger froid est aussi un bon moyen pour maigrir. Le fait de manger de la nourriture froide oblige votre organisme à réchauffer les aliments que vous ingurgitez pour les amener à la température corporelle de 37,5 °C.Votre corps doit donc fournir de la chaleur, de l’énergie. Boire un verre d’eau très froide, par exemple, constitue une dépense d’énergie. La quantité de calories en jeu est très faible, bien sûr. Mais si vous buvez deux litres d’eau à 4 C, vous perdrez au moins 50 calories, l’équivalent d’une petite marche. Vous pouvez aussi sucer une demi-douzaine de cubes de glace. Le résultat est garanti. Vous perdrez des calories. Mais gare aux maux de tête et aux gencives!
Somme toute, les bienfaits du froid ne font malheureusement pas le poids si on considère tous les désagréments économiques, médicaux et socio-sanitaires subis en hiver par les populations des pays aux climats tempérés et nordiques.
Si le Québécois moyen suivait le même rythme de la Nature, dès qu’arriverait les premiers froids de la fin octobre, il se ferait un trou dans la terre, se couvrirait de feuilles mortes et s’engouffrerait avec 3 mois de bouffe jusqu’à la fin mars.