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Comment la météo vous influence

Comment la météo à Rio va influencer les athlètes

8/6/2016

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Le rafraichissement des températures à Rio en début de semaine fera du bien bien aux athlètes et aux milliers de spectateurs rassemblés au stade Macarena.

​L’impact de la météo sur les athlètes peut contribuer à battre des records, mais aussi à les empêcher. Dans plusieurs épreuves olympiques, comme le saut à la perche, une épreuve qui dépend énormément de la force et de la direction du vent, la composante de vent arrière ne doit pas dépasser 2 m/s (10 km/h).

Beaucoup de sports et de disciplines olympiques consistent à lancer un objet le plus loin possible, que ce soit un javelot, une balle ou un ballon. Les vents et la visibilité prennent alors toute une importance les jours de compétition.

Même à l’intérieur, les conditions de température et d’humidité déterminent souvent la qualité du jeu dans plusieurs disciplines. Au badminton, par exemple, dans un air sec et plus chaud, un volant se rendra plus loin que par temps frais. Même si la salle est climatisée.

C’est dans les marathons que le stress thermique enduré par les coureurs est le plus exténuant. Quand les températures sont plus élevées que la normale durant les marathons de Montréal et Boston, un plus grand nombre de participants ne terminent pas la course. Dans les situations de canicule, il n’est pas rare de voir des coureurs transpirer à un taux de 2 litres d’eau par heure. Le temps frais favorise les coureurs de marathon. Le métabolisme peut être jusqu’à 15 fois plus élevé. 

​Un air frais, mais pollué
Nul doute que les températures sous la barre des 23-24C à Rio au cours des prochains jours garantit de bonnes conditions propices aux performances sportives. Le hic, c'est que l'air à Rio est très pollué. L'Organisation Mondiale de la Santé recommande une limite de 25 micro-gramme par mètre cube d'air quant à la pollution des particules fines, la pollution la plus dangereuse pour les humains (les fameux PM2.5). Des mesures récentes au Stade de Rio par des chercheurs de l'Université de Sao Paulo ont trouvé un niveau de particules de 64 micro-gramme par mètre cube d'air, soit presque 3 fois plus que la norme. Respirer l'air dans le Stade Macarena est équivalent à fumer 3 cigarettes par jour. Espérons que les athlètes canadiens garderont leur souffle!
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