Les Baromètres humains
      ... comment la météo vous influence
  • Les baromètres humains
  • À propos
  • Revue de presse
  • Contact
  • Liens utiles

Les Baromètres humains
Comment la météo vous influence

Les organes qui paient le prix de l’hiver 

2/3/2017

0 Commentaires

 
Photo
Quand l’hiver veut vraiment votre peau
La première chose sur le corps que les gens remarquent en hiver est la couleur de leur peau. La pâleur blanchâtre est le résultat d’une circulation sanguine réduite aux périphéries du corps. Ce qui explique pour les cheveux et les ongles poussent moins vite en hiver. Ils sont moins irriguées. La réduction de production de mélatonnine en hiver engendre une dépigmentation de la peau. L’hiver amène un large éventail de problèmes cutanés, comme l’urticaire. Ces problèmes touchent les femmes en particulier, plus sujettes aux engelures, aux gonflements des tissus et à des cloques qui se forment sur la peau. Causées par l’exposition au froid intense, ces cloques, une fois développées, reviennent à chaque nouvelle vague de froid.
​
 La peau humaine est constituée de plusieurs couches de cellules, collées ensemble par une huile isolante. Une fois que cette huile est enlevée, soit par l’action du vent, du froid, ou de l’exfoliation, la peau sèche et finit par craquer. Or, la peau agit comme une barrière contre les germes et les microbes. Si la peau n’est plus perméable aux agents pathogènes, les infections augmentent. Après la peau, l’organe humain qui paie le gros prix en hiver, c’est le cœur.

On savait que l’hiver peut être dur pour les oreilles et le bout du nez, mais aussi pour le cœur? En réalité, non seulement les infarctus sont plus mortels en hiver, mais ils sont plus susceptibles de causer des dommages au cerveau. Les maladies du cœur sont des maladies caractéristiques des pays aux hivers froids comme le Canada. Le taux de mortalité de ce type de maladies, au Canada comme aux États-Unis et en Europe, grimpe invariablement chaque hiver pour atteindre un maximum en janvier et février. En fait, les crises cardiaques, angines et infarctus confondus, sont 30 à 40 % plus susceptibles de se produire en hiver que dans toute autre saison. Les médecins estiment que les infarctus et les crises cardiaques fatales augmentent généralement de 10 à 30 % à Montréal après de fortes chutes de neige.

Même les jours plus froids que la moyenne entrainent une hausse de victimes de problèmes cardiaques. En Russie, des cardiologues ont découvert que les hémorragies cérébrales et les ischémies sont 32 % plus fréquentes les jours plus froids que la moyenne.

Partout dans le monde, les hivers sont plus difficiles pour le cœur et les artères. Dans le Néguev, une région désertique au sud d’Israël, les températures excèdent souvent les 30 degrés Celsius en été, alors qu’en hiver, le mercure descend autour de 10 °C. Malgré ces températures clémentes en hiver, le taux de mortalité des maladies cardiovasculaires grimpe de 50 % en décembre-janvier-février. En France, une baisse de 10 °C augmente le risque de crise cardiaque de 13 % chez les hommes. Aux États-Unis, même à Hawaii, les crises cardiaques augmentent en hiver.

0 Commentaires



Laisser un réponse.

    Flux RSS

Propulsé par Créez votre propre site Web à l'aide de modèles personnalisables.
  • Les baromètres humains
  • À propos
  • Revue de presse
  • Contact
  • Liens utiles