
Depuis le début du Grand Prix dans les années 50, une cinquantaine de pilotes se sont tués au travail. Dans bien des accidents comme dans bien des victoires, l'influence de la température, du vent et des précipitations avaient joué un rôle critique. Sur le pilote et sa voiture, mais aussi sur l'état de la piste. Un sol détrempé par de la pluie la veille, ou un sol très sec le jour de la course peut faire toute la différence. De même, le vent et un air trop froid ou trop chaud affectent l'aérodynamisme de la voiture. Mais ce sont les pneus qui comptent. La vie utile d'un pneu est d'environ 80 000 km. Les pneus de Formule 1, eux, sont bons pour la poubelle après une seule journée d'usage. C'est souvent le secret de la victoire: choisir le bon type de pneumatiques au bon moment.