![]() L'été 2016, marqué par 4 canicules et un record de journées dépassant 30 C au thermomètre sur le sud-ouest du Québec, laissera la place à un automne qui risque de se démarquer autant du côté des températures. Selon les plus récentes prévisions saisonnières d'Environnement Canada, émises cette semaine, les mois de septembre à novembre seront caractérisés par des températures au-dessus de la normale. Combien exactement au-dessus de la normale? C'est la question à 100 000 degrés... Les prévisions saisonnières ne sont pas aussi précises que les prévisions du quotidien. On se doute bien que prédire le temps dans 3 mois est plus ou moins possible. En fait, les aperçus saisonniers ne vous disent qu'une chose: est-ce que la température va s'écarter des moyennes de 30 ans au cours des 3 prochains mois? Et la réponse des superordinateurs pour cet automne est... oui! Du côté des précipitations, les modèles numériques qui simulent le comportement de l'atmosphère ne voient pas de signal particulier. Les quantités de pluie et de neige au Québec ne devraient donc pas s'écarter de la moyenne. Les Américains aussi ont fait connaître leurs prévisions pour l'automne le 18 aout dernier. Le Climate Prediction Center prévoit aussi du temps chaud au-dessus de la normale. Avec le Texas et l'Alaska, les régions de la Nouvelle Angleterre et du Nord-est américain, tout juste au sud du Québec, sont parmi les régions où les écarts avec la moyenne devraient être les plus grands. Les indices de confiance des météorologues pour ces aperçus sont très élevés, de l'ordre de 70 à 80% selon les régions. Bref, bonnes nouvelles pour ceux qui souhaitent voir le temps chaud se poursuivre en septembre sur le sud du Québec. Comme l'année dernière.
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![]() "La meilleure récolte de médailles en 20 ans", selon le bilan du comité Olympique canadien dans tous les médias ce lundi. Les athlètes canadiens ont performé aux Jeux de Rio. C'est ce que disait un certain blogue biométéo à l'ouverture des Jeux....(voir texte du 5 aout). Les jeux de Rio ont été les jeux Olympiques aux températures les plus fraiches depuis les Jeux de Moscou en 1980. Malgré la pollution de l'air dans le stade Macarena de Rio, les températures fraîches (c'est l'hiver à Rio) ont permis une meilleure oxygénation et des conditions propices à de bonnes performances sportives. L'altitude de Rio, à 5 m au niveau de la mer, est aussi un facteur à considérer. Les Jeux de Mexico (1968) sont passés à l'histoire lorsque beaucoup d'athlètes non acclimatés ont souffert des effets de l'altitude de Mexico (2200 m) en s'écroulant au sol pendant les compétitions, épuisés par la sécheresse de l'air et la faible pression atmosphérique ambiante, celle-ci entrainant des problèmes de sommeil, ![]() L’histoire de ce bébé retrouvé mort par son père, dans son siège d’auto à Saint-Jérome, est d’une infinie tristesse. Malheureusement, la même histoire se répète 32 fois par année en moyenne aux États-Unis, selon la National Higway Trafic Safety Administration. Au Canada, les journaux rapportent 2 à 3 cas par année d’enfants oubliés dans un véhicule immobilisé au soleil. Les animaux de compagnie aussi sont victimes de coups de chaleur. Des centaines de chiens et de chats périssent dans le véhicule de leur maitre chaque année, selon des vétérinaires interrogés. Chaque fois, c’est le même scénario. Il fait beau. Il fait chaud. Puis c’est le drame. Souvent, à cause d’un simple manque de vigilance, on a oublié un passager à l’arrière. Et non, ce n’est pas Grand-Maman qu’on oublie la plupart du temps, c’est le plus petit de la famille. Curieusement, ces tragédies se passent rarement en hiver. Ou quand il pleut. En fait, 72 % des cas se produisent en été, selon les statistiques. Et dans 90 % des situations, le temps est beau lorsque le drame se produit. Tout se passe comme si le soleil et la chaleur nous rendaient moins vigilants, moins sur nos gardes. Et c’est exactement ce qui se passe. Les inattentions et le ralentissement des réflexes sont à l’origine de pertes humaines, financières et matérielles innombrables et dramatiques, qui ont toujours existé et qui existeront toujours. L’erreur est humaine. Beaucoup de drames historiques ont été causés par quelques secondes d’inattention ou par un bête manque de vigilance. Les tragédies de l’Exon-Valdez, de Tchernobyl, du Titanic et l’Empress or Ireland ont toutes été causées par des erreurs humaines. La vigilance influencée par la température La vigilance, l’attention et le temps de réflexe sont des habiletés humaines très variables entre individus. Mais elles partagent toutes un point commun: elles dépendent beaucoup des variables météo comme la visibilité, la pression et les vents, mais surtout, la température. Par exemple, des recherches militaires ont découvert que les températures froides retardent le temps pour les yeux avant de s’habituer à la noirceur. Voilà pourquoi il se produit plus d’accidents d’automobile en hiver dans les heures qui suivent le coucher du soleil. Dans le cas des enfants oubliés dans la voiture, les conditions météo qui minent la vigilance sont les mêmes qui peuvent mener à un coup de chaleur: du soleil, de la chaleur, absence de précipitations, vents faibles, bref du beau temps d'été. Voilà pourquoi la plupart des cas d’enfants victimes d’un coup de chaleur emprisonné dans un véhicule se produisent presque toujours dans les mêmes conditions météorologiques. De nombreuses études comportementales soutiennent le fait que notre seuil de jugement, notre gestion du risque et notre attention sont influencés par le temps qu’il fait. Des recherches en psychologie ont même démontré que les jours de mauvais temps, les gens sont plus sceptiques et plus prudents. À l’inverse, lorsque le soleil brille, les gens sont davantage de bonne humeur, moins soucieux et prennent plus de risques. Bref, ils sont moins sur leurs gardes. L'attention pourrait être définie par une sorte de processus conscient de se concentrer sur un seul aspect de notre entourage, tout en ignorant ce qui se passe autour. Des exemples? L’attention que vous donnez à quelqu’un qui murmure. L’oreille prêtée à une conversation qui se tient dans une autre pièce. Ou encore, écouter un interlocuteur au cellulaire en conduisant une voiture. Parfois, l'attention décroche pour des raisons sans rapport avec le contexte. Notre seuil d’attention baisse la garde à cause d’un train de pensée qui déraille. Ce phénomène est appelé «pensée spontanée». La chose semble peut-être banale, mais c’est l’un des sujets les plus intensément étudiés à l’heure actuelle en psychologie et en neurosciences cognitives. Ces questions peuvent sembler sans intérêt pratique. Mais en réalité, elles sont très importantes. Parce que les conclusions de ces recherches sont cruciales dans des domaines où le sens de l’observation et la vigilance sont critiques. Mais surtout, dans les secteurs d’activités où les moments d'inatentions peuvent coûter très cher en vies humaines. Les conditions météo diminuant la vigilance? Le temps ensoleillé, surtout après des jours de mauvais temps, les canicules, les hausses de pression, mais aussi les vents forts, le brouillard et les températures désagréables. ![]() Tout comme avec le chien et le cheval, le vent a été domestiqué. On a donné des noms aux vents comme on fait avec les animaux. Et comme avec les chiens fous ou les chevaux rebelles, il y a des vents indomptables. Tous les pays ont leurs vents célèbres, blâmés pour déprimer la population, voire, les inciter au crime et au suicide. En Espagne, le Solano est un vent réputé pour causer de l’épuisement et de la fatigue. C’est un vent tellement désagréable qu’il y a un dicton: «Ne demande pas de faveur à personne durant le Solano.» Dans le sud de la France, c’est le Mistral que les gens détestent. Ce vent du nord, dévastateur pour les cultures, est reconnu pour donner le cafard. En Argentine, le Zonda rend les gens frénétiques et nerveux, racontent les plus vieux. À Malte, le Sirocco est un vent redouté pour causer des accidents et de la violence. Lorsque ce vent féroce d’Afrique souffle sur la Méditerranée, les impacts sur la population sont tellement prononcés que son effet est admis comme circonstance atténuante dans certaines cours locales de justice. [1] Mais le roi des vents maudits en Europe est sans conteste le Foehn, un vent sec et chaud qui descend les montagnes de l’Autriche, l’Allemagne et la Suisse. Quand le Foehn arrive, on dit dans ces régions que les gens en deviennent malades. La violence domestique et les suicides augmentent aussi, parait-il. Dans certains pays d’Europe centrale, des médecins vont même jusqu’à repousser des opérations si le Foehn est prévu. En Californie, un vent semblable souffle à partir des montagnes du Sud de l’État vers Los Angeles. Les Indiens l’appellent le Santa Ana, un vent qui inciterait aux suicides. Le Santa Ana fait tellement partie de la culture californienne que des romanciers célèbres comme Raymond Chandler l’ont mis en scène dans leurs oeuvres. Dans son roman Red Wind[2], Chandler débute son meilleur polar avec les mots suivants: «Il y avait un vent du désert qui soufflait cette nuit-là. C'était ces vents chauds et secs, le Santa Ana, descendu des cols des montagnes pour faire dresser vos cheveux, vous mettre les nerfs à bout et vous démanger la peau. Lors de nuits comme ça, toutes les beuveries se terminent en bagarres. Les épouses aigries affutent leur couteau en étudiant le cou de leurs maris. Tout peut arriver.» Ce vent mal-aimé du sud-ouest américain a son équivalent au Moyen-Orient: le Sharav. Ce vent du désert, connu aussi sous le nom de Hamsim. apporte la destruction et le mal, selon l'Ancien Testament. En réalité, le Sharav est, avec le Foehn en Suisse, l’un des vents les plus étudiés dans le monde pour leurs effets sur la santé et le moral. Le Canada aussi a son vent maudit : le Chinook. Surnommé mangeur de neige par les Indiens d’Alberta, ce vent chaud et sec qui descend le versant est des Rocheuses peut faire fondre les bancs de neige en un rien de temps. Le Québec n’est pas en reste avec le Nordet, un vent du nord-est dans la vallée du Saint-Laurent. Ce vent est habituellement généré par l’effet d’entonnoir de la vallée à l’avant d’une dépression météorologique qui s’avance sur le Québec à partir de l’ouest. Le Nordet est généralement le prélude à une tempête. [1] «How the Weather Affects your Health», M. Kaiser [2] (1938) ![]() Même si l’été est encore loin d’être terminé, les vagues de chaleurs qui se succèdent sur le Québec depuis la mi-juin ont permis déjà à la saison estivale cette année de se démarquer par rapport aux normales. Ainsi, il faut remonter en 2012 pour trouver un été aussi chaud sur le sud du Québec. Alors que le nombre moyen de jours en été où la température dépasse les 30 degrés C à Montréal est de 8, on en compte déjà 10 depuis le mois de juin. Et aout ne fait que débuter. À Québec aussi, l’été est plus chaud que d’habitude avec une température supérieure aux normales de 1 degré C en juillet. Une différence de 1 C peut paraitre minime, mais en termes climatiques, l’écart est significatif. Suffisant, en tout cas, pour donner raison aux prévisions saisonnières d’Environnement Canada, du Climate Prediction Center aux États-Unis, et des autres grandes agences météo nationales en Europe, qui avaient toutes prédit, au printemps dernier, un été plus chaud cette année sur leurs territoires. Du côté des précipitations cet été au Québec, c’est le Saguenay qui se démarque avec du temps très pluvieux. Alors qu’on a célébré en juillet le 20e anniversaire du déluge du Saguenay, la région enregistre le double, voire le triple des pluies moyennes cet été. Des grêlons géants ont même frappé le coin à la fin juillet, causant de sérieux dommages aux toitures, aux véhicules et aux résidences. Mais c’est aux cultures, que les dégâts seront probablement les plus grands selon plusieurs producteurs agricoles. Dans une entrevue à Radio-Canada, le président de la Fédération régionale de l'Union des producteurs agricoles, Yvon Simard, a dit avoir vu son propre champ de culture ravagé par la grêle énorme. Il estime ses pertes à au moins 50 % de ses récoltes. Le temps chaud tirera à sa fin graduellement au cours de la semaine prochaine alors qu’un changement de masses d’air ramènera les températures plus proches des normales de saison. ![]() Le rafraichissement des températures à Rio en début de semaine fera du bien bien aux athlètes et aux milliers de spectateurs rassemblés au stade Macarena. L’impact de la météo sur les athlètes peut contribuer à battre des records, mais aussi à les empêcher. Dans plusieurs épreuves olympiques, comme le saut à la perche, une épreuve qui dépend énormément de la force et de la direction du vent, la composante de vent arrière ne doit pas dépasser 2 m/s (10 km/h). Beaucoup de sports et de disciplines olympiques consistent à lancer un objet le plus loin possible, que ce soit un javelot, une balle ou un ballon. Les vents et la visibilité prennent alors toute une importance les jours de compétition. Même à l’intérieur, les conditions de température et d’humidité déterminent souvent la qualité du jeu dans plusieurs disciplines. Au badminton, par exemple, dans un air sec et plus chaud, un volant se rendra plus loin que par temps frais. Même si la salle est climatisée. C’est dans les marathons que le stress thermique enduré par les coureurs est le plus exténuant. Quand les températures sont plus élevées que la normale durant les marathons de Montréal et Boston, un plus grand nombre de participants ne terminent pas la course. Dans les situations de canicule, il n’est pas rare de voir des coureurs transpirer à un taux de 2 litres d’eau par heure. Le temps frais favorise les coureurs de marathon. Le métabolisme peut être jusqu’à 15 fois plus élevé. Un air frais, mais pollué Nul doute que les températures sous la barre des 23-24C à Rio au cours des prochains jours garantit de bonnes conditions propices aux performances sportives. Le hic, c'est que l'air à Rio est très pollué. L'Organisation Mondiale de la Santé recommande une limite de 25 micro-gramme par mètre cube d'air quant à la pollution des particules fines, la pollution la plus dangereuse pour les humains (les fameux PM2.5). Des mesures récentes au Stade de Rio par des chercheurs de l'Université de Sao Paulo ont trouvé un niveau de particules de 64 micro-gramme par mètre cube d'air, soit presque 3 fois plus que la norme. Respirer l'air dans le Stade Macarena est équivalent à fumer 3 cigarettes par jour. Espérons que les athlètes canadiens garderont leur souffle! ![]() Avec des températures max prévues de 20 à 25 degrés C au cours des deux prochaines semaines, les conditions météorologiques à Rio risquent de favoriser les performances des athlètes aux Jeux Olympiques. C’est la première fois depuis les Jeux de Moscou, en 1980, que les compétitions Olympiques se tiennent dans un climat frais et dans une fourchette de températures confortables. À Athènes, Pékin, Londres, Séoul et Atlanta, les températures dépassaient les 30 degrés Celsius. Or, les meilleures performances dans presque tous les sports extérieurs sont obtenues lorsque les températures sont plus fraiches que la valeur de confort (21-23 °C) pour l’individu moyen. L’air plus frais augmente l’oxygénation et favorise la thermorégulation. Aux Jeux Olympiques, le succès et la victoire passent souvent par l’acclimatation des athlètes. La preuve a été faite à la face du monde aux Jeux de Mexico, en 1968, lorsque des athlètes européens et asiatiques, les uns après les autres, s’étaient écroulés au sol, épuisés par le manque d’oxygène, la faible pression et la sècheresse de l’air. Or, les athlètes qui s’étaient entrainés en altitude avant les Jeux avaient battu de nombreux records du monde. Le choix de Mexico pour tenir les Jeux avait été fortement critiqué à l’époque. À 2421 mètres d’altitude, deux fois l’élévation de Denver, la sècheresse de l’air est telle que les saignements de nez sont courants chez les nouveaux arrivants. Un air réduit en oxygène de 25 % par rapport à une ville au niveau de la mer affecte énormément la ventilation, les tissus et la circulation sanguine. En s’entrainant en altitude des mois avant les Jeux, plusieurs pays avaient tourné cet inconvénient en avantage. Au saut en longueur, par exemple, le record de 8.9 m avait été amélioré de 55 cm grâce à l’acclimatation des athlètes à un air moins riche en oxygène. La décision de tenir les Jeux Olympiques à Mexico était de nature politique. C’était les premiers Jeux à être organisés dans un pays en développement. Cette décision a eu comme heureuses répercussions de rehausser l’intérêt pour les recherches sur les effets de la pression barométrique et de l’altitude sur les humains. La compréhension des effets de l’atmosphère sur les athlètes devenait un enjeu sportif. Ces champs d’études étaient surtout réservés aux militaires. En quelques années, de nombreux pays se sont mis à construire leur propre centre d'entraînement en altitude. Les plus réputés aujourd’hui se trouvent surtout dans les Alpes. ![]() Les Québécois ont inventé une expression unique dans le monde pour décrire le processus de transfert de chaleur corporelle d’une personne à une autre. L’expression, qui n’existe pas ailleurs dans la francophonie, est souvent utilisée entre amoureux par temps froid. «Viens te coller.» Les humains adorent la chaleur. Nous venons d’Afrique après tout. Lorsque la température ambiante se situe près de 28 °C, le corps ne ressent aucun besoin de se réchauffer ni de se rafraichir. Cette zone de confort, appelée thermoneutralité, est idéale pour pratiquer le nudisme. Malheureusement, le nombre de jours par année pour pratiquer cette pratique au Québec est de l’ordre d’une quinzaine seulement. Et encore. Ces jours-là, il pleut. Partout sur la planète, l’Homme préfère une température plus chaude dans son foyer. Les Inuits construisent des igloos dans lesquels on a mesuré des températures dépassant 35 degrés °C. Si les gens préfèrent généralement les températures chaudes, c’est probablement à cause de notre propre température interne. Mais pourquoi une température ambiante de 37 °C nous fait crever de chaleur si la température du corps est de 37 °C? Tout simplement à cause d’un principe fort simple en réfrigération. On peut comparer le corps à une voiture qui dégage de la chaleur en roulant. Pour empêcher la voiture de surchauffer, un liquide de refroidissement circule dans le moteur. Pour le corps humain, le liquide de refroidissement est l’air ambiant. Lorsque cet air est à 37 °C, le refroidissement devient impossible. Dans ce cas-là, l’organisme réagit automatiquement en poussant à fond les millions de glandes sudoripares sur la peau. La sudation devient extrême. La production de sueur pour un adulte peut aller de 3 à 3,5 litres/heure, selon la température, le type de travail effectué, les vêtements, etc. Un homme peut produire jusqu’à 20 litres d’eau de sueur par jour. Mais attention, dès que la perte d’eau du corps atteint 3 % de la masse du corps, il y a danger de déshydratation sévère. La chaleur humaine n’a pas de prix, mais la chaleur corporelle dégagée par un humain en a un. La quantité totale de chaleur libérée par le corps varie avec l’âge. Le métabolisme est plus élevé chez un adolescent que chez l’adulte, et encore plus grand chez un bébé. Une personne qui absorbe 2000 calories par jour produit une puissance d’environ 100 watts. Au prix de l’énergie vendue par Hydro-Québec, le métabolisme d’un Québécois produit donc 876 kWh d’énergie par année, soit environ pour un montant de 65 $. Multipliez cette énergie par personne par la population et vous obtenez assez d’énergie pour dégeler un glacier ou deux. La preuve que la chaleur humaine peut faire fondre des banquises. |