Les voies de fait et la violence conjugale à Montréal augmentent avec les températures élevés. C'est la conclusion d'une étude sur les liens entre la météo et la criminalité, dont les résultats ont été publiés dans la Revue internationale de criminologie comparée et de police scientifique en 2003. L'auteur, le criminologue Étienne Blais de l'Université de Montréal, s'était penché sur 160 000 rapports du Service de police de la Communauté urbaine de Montréal à la fin des années 90.
« Les crimes contre la personne augmentent s’il fait plus chaud. C’est vrai en janvier comme en juillet. En revanche, des conditions comme la pluie et le vent ont des effets contraires. » a déclaré M. Blais. Selon une étude précédente de l'université de Montréal, les voies de fait, au Québec, étaient 13 fois plus fréquentes le week-end que la semaine.
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