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Comment la météo vous influence

Les vents: le souffle des Dieux

6/12/2023

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Les vents ont été vénérés pendant des millénaires comme le souffle des Dieux. Le souffle des hommes était considéré comme la seule chose qui différenciait les vivants des morts. Un chef courageux allait souffler sur un enfant nouveau-né pour lui conférer le don de la bravoure. On veillait les mourants pour essayer de capturer leur dernier respire.
Hippocrate, le père de la médecine, croyait beaucoup au pouvoir des vents dans propagation des maladies. «En définitive, les vents sont, dans toutes les maladies, des agents principaux; tout le reste est cause concomitante et accessoire.», écrit-il dans son traité Des Vents.  Bien entendu, les vents ne causent pas de maladies. C’est l’air emporté par les vents qui peut être soit bon ou nocif. Les vents peuvent propager des épidémies, mais ils peuvent être aussi bénéfiques à la santé et à la prospérité d’un peuple. 

Des vents qui ont mauvaise réputation
 Tout comme avec le chien et le cheval, le vent a été domestiqué. On a harnaché le vent depuis des siècles pour moudre le grain ou faire tourner des turbines. On a même donné des noms aux vents comme on fait avec les animaux. Mais comme avec les chiens ou les chevaux, il existe certains vents mauvais. Tous les pays du monde ont leurs vents détestables, pointés du doigt pour accabler l’humeur des gens. En Espagne, le Solano est un vent réputé pour causer de l’épuisement et de la fatigue. Dans le sud de la France, c’est le Mistral que les gens n’aiment pas, un vent reconnu pour donner le cafard. En Argentine, le Zonda rend les gens frénétiques et nerveux, dit-on. Mais le roi des vents haïs en Europe est sans conteste le Foehn, un vent sec et chaud qui descend les montagnes des Alpes. 
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Le Canada a également son vent maudit : le Chinook. Surnommé mangeur de neige par les autochtones d’Alberta, ce vent chaud et sec qui descend le versant est des Rocheuses peut faire fondre les bancs de neige en un rien de temps. Finalement, le Québec n’est pas en reste avec le Nordet, un vent du nord-est dans la vallée du Saint-Laurent. Généré par l’effet d’entonnoir de la vallée à l’avant d’une dépression qui s’avance sur le Québec, le Nordet est habituellement le prélude à une tempête. C’est pour ça qu’on le déteste!
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ESPÈCES EN PÉRIL

10/15/2022

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L’ours polaire, le caribou et le sirop d’érable sur le radar : le réchauffement climatique menace de nombreuses espèces animales et végétales.

La Terre serait en bonne voie de connaitre une sixième extinction massive si les tendances se maintiennent. Lors des cinq dernières extinctions, plus de 75 % des espèces auraient disparu. La plus récente de ces pages dramatiques de l’histoire du monde remonte à 65 millions d’années. La grande différence avec le type d’extinctions que nous vivons actuellement est qu’elle semble se dérouler beaucoup plus vite que la dernière. Selon les promoteurs de cette vision plutôt pessimiste, mais appuyée par des modélisations crédibles et sophistiquées, la Terre devrait voir 75 % des espèces vivantes disparaitre dans les deux à trois prochains siècles. Pour d’autres scientifiques, cette sixième extinction de masse est non seulement déjà en marche, mais elle est plus grave que prévu. C’est aussi la seule extinction provoquée par les habitants même de la planète! Certaines études évoquent des risques « d’annihilation biologique ». Les gros mots sont sortis et font peur. Le changement climatique joue certes un rôle dans le désastre, mais pas celui qu’on pense.        

   Les espèces animales disparaissent en raison de l’expansion des humains, de la destruction de leur habitat, du braconnage, de la pollution, de la compétition avec d’autres espèces. Ce qui est certain, c’est que la liste des espèces menacées ne cesse de s’allonger. De l’ours polaire aux tortues africaines, en passant par le saumon et le rhinocéros noir, plus de 25 000 espèces sont dans l’eau chaude. Depuis 1970, nous aurions perdu près de 30 % des espèces de la planète selon le Fonds mondial pour la nature (WWF). Les régions du monde les plus exposées sont l’Amérique du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Ces continents possèdent un grand nombre d’espèces qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Alors qu’au Québec, le réchauffement des nuits au printemps mets en danger la survie des caribous et l’industrie du sirop d’érable, au Canada, c’est l’ours polaire qui inquiète les autorités. Leur nombre aurait baissé de 30 % depuis les années 60. Cette espèce habite l’arctique, une partie du globe qui se réchauffe 3 fois plus vite qu’ailleurs. 


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Les températures trop insupportables entrainent de la violence

5/14/2022

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Les voies de fait et la violence conjugale à Montréal augmentent avec les températures élevés. C'est la conclusion d'une étude sur les liens entre la météo et la criminalité, dont les résultats ont été publiés dans la Revue internationale de criminologie comparée et de police scientifique en 2003. L'auteur, le criminologue Étienne Blais de l'Université de Montréal, s'était penché sur 160 000 rapports du Service de police de la Communauté urbaine de Montréal à la fin des années 90. 

 « Les crimes contre la personne augmentent s’il fait plus chaud. C’est vrai en janvier comme en juillet. En revanche, des conditions comme la pluie et le vent ont des effets contraires. » a déclaré M. Blais.
Selon une étude précédente de l'université de Montréal, les voies de fait, au Québec, étaient 13 fois plus fréquentes le week-end que la semaine.

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Pourquoi le mois d'avril est le mois des tueries?

4/4/2022

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Le mois d'avril a triste réputation. C'est un mois où les tueries de masse et les attaques terroristes augmentent dramatiquement.  Les Américains ont même une expression : c'est la «killing season». 

C'est en avril que Timothy McVeigh, un membre d'une milice extrémiste, a fait exploser un immeuble du gouvernement à Oklahoma City en 1995. L'attentat a été le plus meurtrier de l'histoire des États-Unis. 168 personnes avaient perdu la vie. La tuerie de Colombine, en 1999, c'était aussi en avril. L'attentat du marathon de Boston? Le carnage de Waco? Virginia Tech? En avril. Et au Canada, la plus meurtrière des tueries de masse s'est produite quand, pensez-vous? Oui, c'est bien ça. En avril. Il y a 2 ans. 

Mais qu'est-ce qui peut bien se passer en avril pour inciter autant les gens à tuer des innocents? La question n'est pas anodine. Dans la lutte contre le terrorisme, la détection de «patterns» est une grande préoccupations des autorités. 

La recherche indique que les attaques terroristes, comme les tueries de masse, ont des aspects saisonniers. Les terroristes et les tireurs fous aiment bien faire un maximum de victimes. Ils vont donc frapper davantage à certains moments de l'année, sachant qu'il y aura plus de morts, ou que leur geste aura plus de visibilité. Dans certaines régions du monde, le terrorisme se calme en hiver puis augmente au printemps, comme au Pakistan.
 
Des chercheurs en neuropsychologie de l'Université de Pennsylvanie ont confirmé cette mauvaise réputation du mois d'avril. Ils ont analysé 273 cas de tueries de masse et ont conclu que le mois de l'année où le nombre de tueries est le plus grand est avril avec 27,8 % des cas. 

Beaucoup de raisons ont été avancées pour expliquer la hausse des tueries en avril. Des raisons die nature sociale, culturelle, religieuse. Même l'anniversaire d'Hitler (un 20 avril) a été pointé du doigt comme un motif probable. L'explication la plus plausible serait d'ordre physiologique et climatique. On suspecte un débalancement hormonal lié à un déficit de sérotonine au printemps. Ce qui expliquerait aussi pourquoi les mois d'avril et de mai sont des mois où le taux de suicide augmente en Amérique du Nord et en Europe. Les mois de mars et avril sont aussi des mois où le dégel et des températures plus clémentes vont favoriser la mobilité, le transport  et les regroupements de personnes. 

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Les plantes qui vous disent la météo

3/9/2022

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Pour beaucoup de gens, ce n’est pas vers les météorologues et leurs superordinateurs et satellites sophistiqués qu’il faut se tourner pour savoir le temps qu’il fera, mais vers nos amis, les animaux. Depuis des siècles, les meilleurs Monsieur et Miss météo en ville ont été le cheval, la marmotte, la vache, alouette! Les comportements des bêtes avant la pluie n’ont pas passés inaperçus pour des générations de cultivateurs et de bucherons. En plus des animaux, des oiseaux ou des insectes, les plantes aussi réagissent aux changements de température et d’humidité. Elles peuvent même vous fournir de bons indices sur la météo des prochaines heures. Les fleurs de votre propre jardin ou les arbres sur votre terrain sont de bons baromètres. Si vous mesurez l’épaisseur de l’écorce de vos arbres, par exemple, vous noterez que l’épaisseur est plus grande sur le coté de l’arbre exposé aux vents dominants. Quant aux fleurs, la plupart vont refermer leurs pétales avant la pluie. C’est le cas de la tulipe, de la marguerite commune et du nénuphar blanc.
L’odeur de la pluie
Même l’odeur des plantes et des arbres change avec la température. Un certain proverbe dit que les fleurs sont plus odorantes avant la pluie. En effet, les odeurs se propagent mieux dans l’air chaud et humide associé au temps pluvieux.Beaucoup de dictons en jardinage sont basés sur le comportement des végétaux avant les précipitations. 
 Parmi les meilleurs instruments de la Nature pour prédire la météo, la pomme de pin est Numéro 1. Les pommes de pins changent de forme et de texture selon l’humidité relative. De la même manière que les cheveux ont tendance à se boucler avant la pluie, les feuilles de chênes ou d’érables vont s’enrouler sur elles-mêmes. D’autres sortes de plantes vont réagir de la manière aux variations d’humidité, comme le rhododendron et le laurier. Leurs feuilles vont modifier leurs angles par rapport au sol de façon différente en fonction de l’humidité dans l’air. 
 La prochaine fois que vous vous voudrez savoir le temps qui vient, inutile de consulter la télé ou la radio, jetez un regard à vos plantes. Ou mieux, regarder par la fenêtre!
 

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Mon pays est l'hiver, ce tueur en série

1/21/2022

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L'hiver est la saison qui fait le plus de victimes de maladies et d'accidents au Québec: après la tempête du siècle du 4 mars 1971, 11 cadavres ont été ramassés dans les rues de Montréal par les camions de déneigement
 
Les médias ont rapporté le décès de six personnes mortes de froid depuis le 1er janvier au pays. Une famille de quatre personnes qui essayait de franchir la frontière canado-américaine au Manitoba et deux itinérants de Montréal ont succombé aux froids extrêmes. Après l’Ouest Canadien, dominé par un immense vortex polaire depuis des semaine, c’est au tour du Québec de subir une vague de froid comme on a pas vu depuis 30 ans. 
 
Dans son livre Guide de survie des Européens à Montréal (Ulysse), l'auteur et conférencier d'origine Belge Hubert Mansion parle de son expérience avec l'hiver québécois. Cette saison, dit-il, n'est pas seulement une source de petits tracas comme en Europe, mais une menace pleine de périls et de dangers. 
 
Pour les immigrants qui affrontent l'hiver du Québec pour la première fois, l'hiver québécois est un tueur en série. Les Québécois ne le voient pas ainsi, mais la neige qui tombe chaque hiver est une vraie menace publique. Au Canada, les souffleuses viennent au troisième rang pour les causes d'amputations, tout juste après les accidents de travail!
 
L'hiver n'est pas non plus vraiment la saison romantique qu'on imagine, les amoureux collés au bord du feu. La période des grands froids en janvier coïncide avec l'apparition de nombreuses maladies. Voilà qui explique pourquoi les Québécois meurent davantage en hiver. 
 
Le premier colon français au Québec, Louis Hébert, est mort en hiver des suites d'une chute sur la glace. C'est tout dire.
 
En plus d'aggraver la sévérité de plusieurs types de maladies, l'hiver est la saison des incendies. Plus la saison est froide et plus le nombre de victimes est nombreux. Les hivers plus froids que la moyenne, comme l'hiver 2014, sont davantage meurtriers. On n'a qu'à penser au drame de la résidence du Havre, près de Rimouski, où 32 victimes ont perdu la vie dans l'incendie d'un centre d'hébergement le 30 janvier 2014. Les conditions extrêmes de température et de poudrerie avaient même entravé le travail des pompiers. 
 
La pollution est aussi plus nocive durant l’hiver. Les taux de concentration de polluants automobiles sont plus élevés et il y a davantage de smog selon Environnement Canada. 
 
L'hiver est peut-être la saison de la Saint-Valentin et des amoureux, mais c'est aussi la saison des divorces. C'est en janvier que les demandes de divorce explosent. Un conseil : faites attention aux décisions que vous prenez en hiver. Vous pourriez le regretter!
 


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L'hiver n'est pas pour les cardiaques

12/30/2021

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On savait que l’hiver est dur pour les oreilles et le nez. Mais ce que l'on savait moins, c'est que la saison froide est terrible pour le cœur. Non seulement les infarctus sont plus mortels en hiver, mais ils sont plus susceptibles de causer des dommages au cerveau. Le taux de mortalité de ce type de maladies, au Québec, comme aux États-Unis et en Europe, grimpe chaque hiver pour atteindre un maximum en janvier et février. Les crises cardiaques, angines et infarctus sont jusqu'à 40 % plus susceptibles de se produire en hiver que dans toute autre saison. 

Une récente étude Québécoise révèle que le risque de mourir d’une crise cardiaque augmente en hiver avec la neige. «On a trouvé qu’il y a un lien entre la quantité de neige tombée et le risque d’hospitalisation et de décès pour crises cardiaques, surtout chez les hommes», résume Nathalie Auger, chercheuse au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) et coauteure de l’étude.

Même les jours plus froids que la moyenne entrainent une hausse de victimes de problèmes cardiaques. En Russie, des cardiologues ont découvert que les hémorragies cérébrales et les ischémies sont 32 % plus fréquentes les jours plus froids que la moyenne.

Partout dans le monde, les hivers sont plus difficiles pour le cœur et les artères. Dans le Néguev, une région désertique au sud d’Israël, les températures excèdent souvent les 30 degrés Celsius en été, alors qu’en hiver, le mercure descend autour de 10 °C. Malgré ces températures clémentes, le taux de mortalité des maladies cardiovasculaires grimpe de 50 % en hiver. En France, une baisse de 10 °C augmente le risque de crise cardiaque de 13 % chez les hommes. Aux États-Unis, les infarctus sont deux fois plus nombreux en janvier qu’en juillet. Même à Hawaii, les crises cardiaques augmentent en hiver. 

Au Québec, où les hivers sont beaucoup plus rigoureux, le nombre de victimes est probablement plus grand. Malheureusement, il n’y a pas d’études ou de recherches pour estimer le problème dans ses justes proportions.  La météo n’est pas considérée comme un facteur de risque pour la Santé publique. Les changements climatiques ne sont pas pris en considération comme ils devraient l'être par les autorités dans la panification des orientations stratégiques et des budgets de recherche. Et il y a le facteur émotif. Mon pays, c'est l'hiver. Ça ne fait pas bonne presse de dire que l'hiver est un tueur en série. On aime mieux vanter les charmes de la saison froide que ses risques d'infarctus.
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Des météorologues devant la cour pour prévisions ratées

12/14/2021

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La météo prévoit du temps splendide. Mais la pluie s'invite et le party tombe à l'eau. Cessez de vous plaindre au ciel et poursuivez Monsieur météo. Avec un peu de chance, il fera peut-être de la prison.
 
Les cas de météorologues jetés en prison pour avoir manqué leurs prévisions sont rares. Ce qui est en progression, ce sont les menaces et les poursuites contre les Miss et Mr Météo. 
 
Les météorologues ne sont pas les seuls scientifiques à risquer la prison pour leurs pronostics manqués. Parlez-en aux 7 sismologues italiens condamnés à 6 ans de prison en 2012 pour ne pas avoir prévu un tremblement de terre.
 
L'affaire avait divisé la communauté scientifique. Il est encore impossible de prévoir un tremblement de terre. Les scientifiques italiens n’avaient pas été accusés d’incapacité à prévoir le phénomène, mais pour leur imprudence. Malgré une hausse d'activités sismiques dans la région, un signe laissant craindre le pire, les sismologues en charge à cette époque avaient balayé de la main tous risques possibles, en conseillant aux habitants du coin de «boire un verre de vin pour se détendre». Quand la secousse de 7,2 sur l'échelle de Richter s'est produite au petit matin du 6 avril 2009, aucune bouteille de vin n'a pu se tenir debout... Le séisme avait fait 308 victimes en détruisant complètement la ville de L'Aquila.
 
Il y a quelques années, l'histoire d'un Monsieur Météo de la rive-sud de Montréal poursuivi pour ses prévisions ratées par un promoteur de courses automobiles avait fait la manchette. Ce dernier estimait avoir perdu beaucoup d’argent après avoir annulé deux événements en se fiant aux prévisions « mal fondées ou complètement fausses du défendeur». Le promoteur avait aussi poursuivi Environnement Canada.
 
Au Québec, les poursuites judiciaires au sujet de la météo portent surtout menées par des clients d'agences de voyages qui réclament des compensations pour des vacances gâchées par la pluie. 
 
The queen can do no wrong
Lorsque des poursuites sont intentées contre le Service météorologique du Canada ou le National Weather Service aux États-Unis, une doctrine légale entre en jeu. On l'appelle «l'immunité souveraine». En d'autres mots, «la souveraine ne peut pas mal faire».
 
Autant aux États-Unis qu'au Canada, les cours de justice ont toujours refusé d'imposer aux gouvernements la pleine imputabilité pour les prévisions ratées de leurs météorologues. Cette imputabilité, compte tenu de la science, imposerait un fardeau illimité et intolérable aux finances publiques.
 
Cette doctrine légale d'immunité ne s'applique qu'aux poursuites contre le gouvernement. Or, de plus en plus de firmes privées en météo offrent à leurs clients des prévisions taillées sur mesure pour leurs besoins. Avec la progression de ce secteur d'activités, les cours de justice ont à se prononcer de plus en plus sur l'imputabilité des prévisions météo vendues par des individus ou des compagnies.
 
La jurisprudence est en train de tracer la voie. La décision rendue dans le cas Brown contre The Weather Channel, aux États-Unis a été un précédent.

​En 1977, un résident de Floride parti en balade sur son embarcation croise une tempête soudaine et se noie. La veille, il avait écouté The Weather Channel, qui ne prévoyait pas de mauvais temps. Poursuivi pour 10 millions de dollars, The Weather Channel avait gagné sa cause. La cour avait rejeté la poursuite. Le juge avait statué que les médias de communication n'ont pas d'obligations légales ou d'ententes contractuelles envers les membres du public qui écoutent leur programmation.
 


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LES ANIMAUX MÉTÉOROLOGUES

7/16/2021

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Depuis des siècles, on croit que les animaux sont capables de prévoir le temps qu’il fait.

Après tout, les chiens et les chats perçoivent des odeurs et des sons que nul humain ne peut détecter. Le cheval, quant à lui, a une oreille si fine qu’il serait capable de prévoir les tremblements de terre en captant les vibrations de basse fréquence émises par la croute terrestre, tout juste avant un séisme.

Ce don des animaux pour prévoir les changements imminents dans leur milieu naturel expliquerait pourquoi les renards se feraient pousser une fourrure plus épaisse avant un hiver rigoureux.

Si vous avez grandi sur une ferme ou à proximité, vous n’avez pas besoin de sondages ou d’études scientifiques pour vous en convaincre. Les animaux seraient les meilleurs Monsieur Météo du monde. 

Selon l’association vétérinaire américaine, 72 % des propriétaires de chats et de chiens affirment avoir été prévenus par leur animal de compagnie que le temps allait changer. Certaines espèces d’insectes sont tellement sensibles à la température qu’on peut s’y fier comme thermomètre! Le criquet, par exemple. Vous n’avez qu’à compter le nombre de cri-cri faits par l’insecte en 8 secondes. Additionnez le chiffre « 4 » au résultat et vous obtiendrez la température ambiante à 1 degré près, 9 fois sur 10. 

Mais d’où vient cette capacité étonnante des êtres vivants à prédire la météo? En fait, c’est un mythe. Les animaux ne prévoient pas le temps de demain. Ils réagissent simplement plus vite que nous aux changements de température, d’humidité et de pression qui s’opèrent constamment dans l’atmosphère.  

Les animaux, comme les humains, vivent au fond d’un océan d’air d’une épaisseur de plusieurs centaines de kilomètres. Et quand des vagues agitent cet océan, nous en ressentons immédiatement les effets, si faibles soient-ils.

​Alors, avant de vous fier à la marmotte pour prévoir vos prochaines vacances d’été, sachez qu’une hirondelle ne fait pas le printemps!
 
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La peur du soleil nuit à une bonne santé

6/5/2021

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Avec le retour des beaux jours, c'est le retour de la phobie des coups de soleil. Or, même si des précautions sont toujours à prendre quand on s'expose au soleil, le fait de s'abstenir d'en prendre est aussi risqué pour la santé, sinon plus, que d'en prendre trop. 


Le cancer est relié à de nombreux facteurs de risque : l'hérédité, le tabagisme, l'alcool, la pollution, la consommation de viande rouge, etc. Or, notre mode de vie moderne, qui nous fait passer presque tout notre temps à l'intérieur, nous fait oublier une chose essentielle : le meilleur remède naturel pour prévenir le cancer, c'est le soleil!  

​Une simple marche de 15 minutes au soleil tous les jours pour une femme peut réduire de moitié le risque du cancer du sein. Des experts en prévention du cancer affirment même que les taux de cancer du sein sont en corrélation inverse avec l'exposition au soleil. Moins vous allez au soleil, et plus vous êtes à risque de développer un cancer.

Aux États-Unis, le cancer du sein est beaucoup plus élevé dans les régions plus froides et plus nuageuses que dans les États ensoleillés du sud. Le risque peut même doubler pour certains types de cancers entre des régions comme la Nouvelle-Angleterre et le golfe du Mexique. On a même découvert que le risque de cancer du sein fatal dans les grandes villes américaines est inversement proportionnel à l'intensité de la lumière locale.

Une étude qui a duré dix ans de la faculté de médecine de l'Université Johns Hopkins a conclu que l'exposition à la lumière solaire est positivement liée à la prévention du cancer du sein, du côlon et du rectum. La raison tient aux effets des rayons du soleil sur la peau. Les rayons ultraviolets du soleil interagissent avec une forme de cholestérol libérée par la peau exposée au soleil. Stimulés, le foie et les reins se mettent à fabriquer de la vitamine D3, une hormone connue pour améliorer le système immunitaire et empêcher la croissance des cellules cancéreuses. 

Un nombre croissant de preuves statistiques et expérimentales démontre qu'une plus grande exposition au soleil réduirait la mortalité des cancers du système digestif et reproductif. Plusieurs médecins aux États-Unis, comme le Dr Richard Hobday, auteur de The Healing Sun, affirment que notre peur du soleil fait plus de mal que de bien. Et les recherches lui donnent raison.

Le nombre de personnes qui meurent d'un cancer du sein, du côlon, de la prostate et des ovaires est beaucoup plus grand que le nombre de décès dus au cancer de la peau. Après avoir scruté 50 ans de littérature médicale sur le sujet, un chiropraticien américain, le docteur Gordon Ainsleigh, a conclu que les bénéfices de l'exposition régulière au soleil l'emportent sur les risques de vieillissement accéléré de la peau, et même de cancer. 

Plus récemment, une vaste étude impliquant 30 000 femmes suivies pendant 20 ans par des chercheurs de l'Institut Karolinska, en Suède, a révélé que les taux de mortalité chez les femmes qui évitent les bains de soleil sont deux fois plus élevés que chez celles qui prennent du soleil tous les jours.

Bref, la doctrine d'éviter le soleil à tout prix semble faire plus de mal que de bien. 



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